Daniel Steegman Mangrané
Sunset
2015
Rideau
237 x 497,5 cm
contexte :
L’œuvre “Sunset” (Coucher de soleil) fait partie d’une série de rideaux en chaînettes d’aluminium colorées dans lesquels l’artiste crée des passages ou des percées à l’aide de cadres en métal laqué. Largement répandus en Espagne, ces rideaux sont généralement employés afin de marquer une séparation entre deux pièces et produisent un son métallique caractéristique lorsqu’on les traverse.
description :
Un rideau de chaînettes orangées sépare deux espaces. Une forme au pourtour bleu est découpée dans ce rideau. Elle ressemble à un nuage.
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Collection du Frac Île-de-France, acquis en 2015
Numéro d’inventaire : O3151196
analyse :
La forme cerclée de bleue, comme un nuage, appartient aux “formes modèles” développées par l’artiste, des formes familières mais qu’on ne peut pas complètement identifier. Ces rideaux sont des seuils à traverser. Ils font également entrer le paysage, par exemple ici un coucher de soleil, à l’intérieur d’une architecture. C’est une manière de casser les murs du musée pour l’ouvrir au monde.
Daniel Steegmann Mangrané est né en 1977 à Barcelone (Espagne).
Pour réaliser ses œuvres il utilise de nombreuse techniques, du dessin au film en passant par la sculpture, l’installation ou l’intervention sur le paysage. L’artiste joue également avec les échelles. Il a une vraie passion pour la nature et la forêt tropicale, il aurait d’ailleurs aimé être biologiste, entomologiste ou botaniste.
Médiums : installation, sculpture, environnement, film
Mots-clés sujets : perception, lumière, nature, paysage, homme/animal, architecture, espace
Mots-clés techniques : jeu de lumière, transparence, in situ
“Je cherche toujours le moment où le spectateur ne regarde plus les travaux, mais sa propre expérience; le moment où il se regarde lui-même.”
“Confondre l’intérieur et l’extérieur de l’exposition est l’un des premiers devoirs de l’art : le musée ne peut plus être un espace d’accumulation d’artefacts, isolé et protégé de l’extérieur, mais un lieu où notre rapport aux objets et à la réalité est reconfiguré.“