Marie Bovo

Cour intérieure, 15 & 18 février 2009

2009

Tirage ilfochrome contrecollé sur aluminium

153 x 120 cm

contexte :

Marie Bovo photographie des architectures et des paysages où l’humain est absent ou n’apparaît que par trace. Elle travaille à la chambre photographique, un appareil photographique ancien qui permet de jouer sur les temps de prise de vue.

description :

Marie Bovo photographie des cours d’immeubles d’un quartier populaire de Marseille à des lumières et dates différentes. Son cadrage est le même pour chaque photo avec une orientation en contre-plongée.

Collection Musée des Arts Contemporains au Grand-Hornu, propriété de la Fédération Wallonie-Bruxelles, acquis en 2009

Numéro d’inventaire : CF-2009-007 & CF-2009-008

analyse :

Les cours photographiées en contre-plongée deviennent des puits. L’être humain n’apparaît que grâce au linge suspendu en travers de la cour qui change de place en fonction des jours et des heures. On est attiré par le vide du ciel comme une lumière au bout du tunnel. Le choix du point de vue perturbe complètement les notions de vertical et l’horizontal.

Marie Bovo est née en 1967 à Alicante (Espagne).

Elle travaille à la chambre photographique. Elle questionne aujourd’hui dans son travail par série, la lumière, la nuit, le temps mais aussi l’espace – architecture ou paysage – et la façon dont nous vivons dans ces lieux. On ne voit pas de personnes dans ses œuvres, on ne voit que leur trace.

 

Médium : photographie

Mots-clés sujets : architecture, temps, lumière

Mots-clés techniques : chambre photographique, profondeur de champ, cadrage

Je vis et je travaille à Marseille. C’est important pour moi parce que la ville d’une certaine manière est mon atelier. J’ai le sentiment qu’elle invente, qu’il s’y passe énormément de choses, tant du point de vue de ses habitants, des migrants, de ses espaces, la manière dont on y vit…”