Jana Sterbak

Generic Man

1987 - 1989

Film transparent imprimé dans un boîtier lumineux

204,3 × 153,7 × 15,2 cm

contexte :

L’identité est l’un des thèmes centraux de l’artiste : elle nous parle de l’identité personnelle, mais aussi de l’identité sociale et culturelle. Elle traite, au moyen de techniques aussi variées que l’installation, la sculpture, la vidéo et la photographie, des questions qui portent sur la liberté de l’être humain.

description :

Generic Man est une photographie en noir et blanc présentant un homme de dos, le crâne rasé et tatoué d’un code-barres sur la nuque. Il semble baisser la tête. La photo est intégrée dans un boitier lumineux.

Collection du Musée d’art contemporain de Montréal, acquis en 2002

analyse :

Avec son tatouage dans le cou, cet homme est traité comme une marchandise. Il rentre dans une norme et il est donc soumis à un formatage, ce que l’artiste critique. Jana Sterbak vient d’un pays (autrefois appelé la Tchécoslovaquie, aujourd’hui la République tchèque) où les individus sont contrôlés et privés de leur liberté d’expression.

Jana Sterbak est née en 1955 à Prague (République tchèque).

Depuis la fin des années 1970 elle s’intéresse au corps humain, qu’elle présente gêné dans la liberté de ses mouvements : il est tantôt muni de prothèses, tantôt soumis à un effort physique. Jana Sterbak travaille souvent avec des matériaux inhabituels : le feu, le chocolat, la glace. Son sens de l’humour (souvent noir) et de l’ironie est mis au service de son traitement des absurdités de la vie. Cette pratique est une réflexion continue, poétique et politique, portant sur l’identité, le corps, le langage, l’appartenance à une communauté, l’exclusion et la mort.

 

Médiums : performance, sculpture, installation, photographie, vidéo

Mots-clés sujets : individu, liberté, corps, société/condition humaine, féminisme

Mots-clés techniques : matériaux périssables, contrainte du corps

“L‘ensemble de mon travail traite des conditions de notre liberté.”

 

J’ai une vision tragi-comique de l’existence.”