Elmgreen & Dragset

Powerless Structures, Fig 101

2012

Bronze

4,1 m de haut

contexte :

Elmgreen & Dragset critique le monde de l’art, la société en général et les relations entre les êtres humains avec beaucoup d’humour. Avec cette œuvre ils font un clin d’œil aux statues équestres traditionnelles des places importantes des capitales européennes. En fait, souvent nous ne regardons pas ces sculptures de l’espace public : un homme puissant, en l’air, qui se vante de ses actes guerriers à cheval, devient un simple élément de décor urbain. Nous ne les reconnaissons pas même si parfois nous avons croisé leur nom dans un livre d’histoire !

description :

Une sculpture monumentale en bronze d’un enfant sur un cheval à bascule est disposée sur un socle haut.

analyse :

Avec humour, Elmgreen & Dragset jouent avec les codes de la sculpture de personnages historiques importants, des hommes de pouvoir. Ici le cheval est remplacé par un jouet à bascule, qui ne peut pas avancer, et le personnage conquérant est remplacé par un enfant. Le jeu et l’imaginaire de l’enfant sont mis en avant, et tourne finalement en ridicule les grands hommes et les dirigeants. On peut y voir une forme de critique amusée du pouvoir et de ses symboles.

Collection de la Fondation Arken, acquis en 2012

Michael Elmgreen est né en 1961 à Copenhague (Danemark), Ingar Dragset est né en 1969 à Trondheim (Norvège).

Les deux artistes travaillent ensemble depuis 1995, année de leur rencontre à Copenhague. L’art, l’architecture et le design sont les trois éléments principaux des œuvres du duo d’artistes. Le travail d’Elmgreen & Dragset invite le public à s’identifier à leurs œuvres car elles sont hyperréalistes. En même temps, elles permettent d’imaginer de nouvelles fonctions, inhabituelles, aux objets du quotidien.

 

Médiums : sculpture, installation

Mots-clés sujets : décontextualisation, représentation du pouvoir, humour

Mots-clés techniques : monumental, hyperréalisme, appropriation

L’aspect “expérience commune” est essentiel à nos yeux. L’art représente l’un des derniers lieux de célébration de ce que nous avons en commun : une culture, une civilisation.”