Dominique Gonzalez-Foerster

REPULSE BAY

1999

Néons, moquette lilas, peinture lilas, serviettes de plage et échelle

Dimensions variables

contexte :

Dominique Gonzalez-Foerster construit des environnements dans lesquels on est invité à se laisser aller. Ces installations forment des décors de cinéma entre réalité et fiction.

description :

On accède à cet environnement baigné de lumière bleue en descendant une échelle de piscine. Au sol sont disposées des serviettes de plages. Repulse Bay est le nom d’une plage des beaux quartiers de Hong-Kong.

Collection FRAC Occitanie Montpellier, acquis en 2000

Numéro d’inventaire : 99O30644

analyse :

L’artiste nous emmène en voyage à Repulse Bay, reconstituant à l’intérieur du musée la lointaine et tropicale ville de Hong-Kong. Ainsi on se trouve dans une œuvre hors du temps et dont l’espace est un mélange entre le lieu du musée et l’imaginaire déployé par le titre. C’est un voyage immobile.

Dominique Gonzalez-Foerster est née en 1965 à Strasbourg (France).

À partir de 1988, l’artiste réalise un peu plus d’une cinquantaine d’intérieurs qui sont des installations créant des climats et des émotions par le biais d’objets, de couleurs, d’éclairages et de modulations de l’espace. Elle fait entrer des espaces extérieurs réels ou imaginaires dans le musée.

 

Médiums : environnement, installation, cinéma

Mots-clés sujets : réalité/fiction, décor, voyage immobile, absence/présence, intérieur/extérieur

Mots-clés techniques : ambiance lumineuse, déplacement, modulation

“Quelqu’un, chez lui, fait toujours un début d’exposition. N’importe quelle photo qu’on met au mur, la manière dont on place un objet, etc. La forme des chambres est une forme naturelle de l’exposition et l’exposition est une forme naturelle de chambre.”

 

Mes chambres (installations) sont comme des images mais dans lesquelles on peut rentrer. On est physiquement entouré par l’image, un peu comme au cinéma. D’ailleurs, il y a chez moi l’obsession d’un récit, d’une narration même spatiale. J’aimerais pouvoir générer des sensations aussi fortes qu’un livre ou un film.