Philippe Parreno

Speech bubbles

1997

Ballons en mylar, hélium

Dimensions variables

contexte :

Depuis ses débuts artistiques dans les années 1990, Philippe Parreno ne cesse de transformer la relation entre l’œuvre et la façon dont on l’expose. Il pense ses expositions comme un environnement complet avec du son, des films, de l’informatique, de la sculpture, de la performance. Les Speech Bubbles, dont la série commence en 1997, existent dans des couleurs différentes et s’adaptent à chaque fois à l’architecture du lieu.

description :

Dans un bar on peut observer le plafond rempli de “Speech Bubbles” gonflées à l’hélium et flottant dans les airs. Il n’y a aucune écriture dessus. Le titre signifie “phylactère”,  c’est le nom savant pour parler des “Bulles de paroles” dans lesquelles on inscrit les phrases des personnages en bande dessinée.

Collection FRAC Grand Large, acquis en 1997

Numéro d’inventaire : 97.15.1

analyse :

Ces bulles font écho à la bande dessinée et attendent que nous imaginions les paroles qu’elles pourraient porter. Ainsi le public devient acteur de l’œuvre en construisant ses propres conversations. Ces bulles en l’air deviennent comme des organismes vivants qui attendent qu’on leur donne la voix. En les exposant dans ce bar elles sortent du musée où l’on découvre habituellement les œuvres d’art.

Philippe Parreno est né en 1964 à Oran (Algérie).

Depuis ses débuts artistiques dans les années 1990, Philippe Parreno ne cesse de transformer la relation entre l’œuvre et son exposition : pour lui, la notion même d’exposition est œuvre de création, un système complet qu’il conçoit en la composant avec différents médiums tels que le film, l’informatique, le son, le dessin, la sculpture et la performance.

 

Médiums : sculpture, installation, performance, son, vidéo

Mots-clés sujets : réalité/fiction, temps, mémoire, exposition comme médium, expérience

Mots-clés techniques : œuvre organique, éphémère, in situ, univers du cinéma et de la télé

“J’essaie d’écrire et penser dans toutes les dimensions.”

 

“Le réel, c’est quelque chose qui existe même quand tu fermes les yeux.”