Ed Ruscha

The Back of Hollywood

1977

Peinture à l'huile sur toile sur châssis dans un cadre américain

56 x 203 cm

contexte :

Ed Ruscha s’imprègne de l’environnement de Los Angeles, des grandes enseignes qui entourent la ville et des longs trajets en voiture dans ce vaste paysage plat. Le tableau s’inspire d’un panneau d’affichage observé sur un parking et de la vue qu’Ed Ruscha pouvait contempler depuis les fenêtres de son atelier à Los Angeles, dans lequel il passa plus d’une vingtaine d’années.

description :

Cette peinture monumentale montre sur un fond de coucher de soleil les lettres qui composent le mot HOLLYWOOD de dos (The Back of Hollywood). Les couleurs sont chaudes et l’artiste a fait le choix d’un format cinémascope. Il n’y a pas de présence humaine.

Collection MAC Lyon – Musée d’Art Contemporain de Lyon, acquis en 1986

Numéro d’inventaire : 985.22.1

analyse :

L’œuvre révèle l’envers du décor de cette ville où l’apparence est reine et où l’industrie du cinéma a construit un imaginaire loin de la réalité. On peut justement parler de décor car il y a un aspect irréel dans ce paysage californien. Le mot “Hollywood” vu de dos en fait un mirage.

Ed Ruscha est né en 1937 à Omaha (États-Unis).

Il peint, photographie, réalise des films et conçoit des livres d’artiste. Ses peintures sont volontairement plates, sans effets de matière, comme le sont les photographies. La photographie a d’ailleurs été très tôt pour lui l’outil idéal pour sélectionner ses sujets.

 

Médiums : photographie, peinture, livre, film

Mots-clés sujets : mots, paysage urbain, consommation, Los Angeles, culture populaire, culture automobile, cinéma, publicité, logos, quotidien

Mots-clés techniques : série, aplat, typographie, fond coloré, cadrage, format, dégradé

Conduire sur l’autoroute est une expérience importante. Aux États-Unis, tout est disposé de gauche à droite. Je suis attiré par l’horizontalité et je pense que c’est à cause de la voiture, regarder des paysages plats.”

 

Voir les choses photographiquement a influencé ma manière de penser et de voir.”