Roni Horn

Thicket No.1

1989 - 90

Aluminium, plastique

5,1 x 162,3 x 122,2 cm, 250kg

contexte :

Roni Horn explore les variations de l’identité, des paysages et des phénomènes naturels, du langage et du sens. Elle crée le plus souvent ses œuvres en paire ou en série pour étudier les différents aspects de l’objet qu’elle a choisi. En 1990, Roni Horn a réalisé une série de Thickets numérotés. Le titre de l’œuvre, en français “Bosquet” ou “Fourré”, est un morceau de paysage à imaginer sur cette plaque d’aluminium extra-plate.

description :

Thicket No. 1 (Fourré No. 1) est une grande sculpture en aluminium qui est installée directement sur le sol. Sa forme rectangulaire très plate, d’une épaisseur de 5,1 cm, présente un texte incrusté horizontalement sur deux de ses bords. Les deux parties du texte sont entièrement écrites en lettres majuscules. Nous pouvons y lire “VOIR UN PAYSAGE TEL QU’IL EST” et “QUAND JE NE SUIS PAS LÀ”.

Collection Tate, acquis en 1996

Numéro d’inventaire : T07178

analyse :

Le paysage est mental dans cette œuvre. La sculpture plate devient comme un écran sur lequel projeter son bosquet imaginaire, qui se mélangera aux reflets renvoyés par l’aluminium. Comme toujours Roni Horn souligne la variété des regards que nous pouvons poser sur le monde.

Roni Horn est née en 1955 à New York (États-Unis).

Elle est principalement connue pour ses sculptures et ses photographies mais elle pratique également le dessin. L’œuvre de Roni Horn questionne essentiellement la notion d’identité et sa nature variable.  Son travail montre que la nature des choses ne correspond pas toujours à leur apparence visuelle. Comme dit le proverbe : “L’habit ne fait pas le moine !”

 

Médiums : dessin, photographie, sculpture, installation

Mots-clés sujets : identité, évolution, multiplicité, temps, dédoublement, visage

Mots-clés techniques : format, cadrage, série, projection

Lorsque je fais des sculptures, des installations, c’est la relation qu’elles vont avoir avec le spectateur qui en dicte la forme, l’expérience future du spectateur est déterminante.”

 

J’ai une certaine manière de travailler, qui concerne, non pas l’invisible, mais le non-visible : en d’autres termes, c’est là, on peut le sentir. Le non-visible converge avec le visible, il constitue la plus grande partie de l’expérience sensible.